Auteur : saliou.diallo
Extraits
D’un côté, il est proposé aux citoyens et organisations de compenser leurs émissions de CO2 grâce à la plantation d’arbres. De l’autre, des coopératives forestières partenaires bénéficient de financement participatif pour le reboisement. Ce faisant, l’application Irokko veut repousser les limites de la comptabilité carbone.
Compenser ses émissions de carbone en finançant la plantation d’arbres par des coopératives forestières en France. C’est le principe du partenariat que viennent de nouer la start-up québécoise Irokko et Groupe coopération forestière (GCF). Irokko a lancé, début 2020, son application mobile du même nom, en commençant avec des projets de boisement et reboisement au Canada ou en Amérique du Sud.
L’utilisateur, via son smartph
Six premiers projets de reboisement en France
La coopérative prend en photo la parcelle boisée ou reboisée au moment de la plantation, puis à nouveau 1 an et 3 ans après, et mesure la taille et le diamètre d’un échantillon d’arbres, en vue d’adresser ces données aux mobinautes financeurs. L’utilisateur reçoit aussi une géolocalisation de la parcelle où se trouvent les arbres plantés grâce à ses financements.
GCF lance six premiers projets « Irokko » en 2020, chacun sur 2 hectares, soit un total de 20 000 arbres sur 12 hectares :
– à Labalme (Ain), avec un portage de la coopérative Coforet ;
– à Saint-Yrieix-le-Déjalat (Corrèze), avec CFBL ;
– à Thoissia (Jura), avec Forêts et Bois de l’Est ;
– à Castets (Landes), avec Alliance Forêts Bois ;
– à La-Marolle-en-Sologne (Loir-et-Cher), avec Unisylva ;
– à Ry (Seine-Maritime), avec Nord Seine Forêt (NSF 2A).
Chrystelle Carroy/Forestopic
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